POUR ou CONTRE la VAR. Le point de vue de Jean-Pierre Rivère (OGC Nice)
Voici la réaction de Jean Pierre Rivère, le Président de OGC Nice, au soir du match de Ligue 1 Lyon-Nice (1-0) du vendredi 16 Février 2024 (22e journée)
La déclaration du président, qui pense que l’arbitre Monsieur Turpin a fait un mauvais match et oublié deux penalties pour Nice, a été retranscrit dans le journal L’Équipe du samedi 17 février 2014 (p 4).
La colère est froide, le propos est clair, la voix posée… « Cela fait 13 ans que je suis président et je crois que cela ne m’est jamais arrivé » de venir en zone mixte pour évoquer l’arbitrage.
« Être arbitre, c’est très difficile, et il est normal de faire des erreurs, a poursuivi, rivière. Si je prenais un sifflet, j’en ferai aussi. Mais, à un moment donné, cela s’accumule. »
« Cela fait plusieurs matchs avec des erreurs d’arbitrage alors qu’il y a le VAR. Alors, à quoi il sert ? »
En tant que VAR, « Il (Monsieur Turpin) nous a sorti Dante, lors de notre dernier match alors que l’arbitre de terrain n’avait rien dit, Monsieur Turpin avait demandé un rouge, OK, on lui a mis en rouge. Bravo à Monaco qui nous avait battu. Mais quand j’ai appris ce soir (hier), qu’on avait Monsieur Turpin à Lyon, je me suis un peu inquiété. C’était peut-être, une intuition, mais la réalité est là. On n’est pas des mauvais perdants, mais à un moment, il faut dire stop.
« On a mis le VAR en place, c’est nous qui le finançons, pour un peu plus de justice. Mais, s’il ne sert à rien, il va falloir se poser les bonnes questions ».
« Quand vous voyez la dernière faute sur Lotomba (de Tagliafico), l’arbitre siffle dans le sens inverse. Le VAR ne peut pas lui dire : Monsieur l’arbitre, peut-être qu’il y a une action à revoir là ? Quand ça s’accumule, vous dites, stop. Il est important qu’on ait des explications et quand on leur demande on nous envoie sur les roses. »
Monsieur Turpin est peut-être intouchable. Quand j’ai voulu lui parler, en fin de match, il m’a dit : « vous ne me touchez pas et vous ne me montrez pas du doigt ». Mais à un moment il faut qu’il redescende. Les enjeux sont importants. »
