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L'histoire du but en or / Histoire des lois du jeu  / POUR ou CONTRE La VAR. Le point de vue de Mélisande Gomez (Chapitre 3 : Des pieds et des mains !)

POUR ou CONTRE La VAR. Le point de vue de Mélisande Gomez (Chapitre 3 : Des pieds et des mains !)

Comme tous les matins, j’ai ouvert L’Équipe, le mercredi 20 avril 2022, je me suis encore délecté de la magnifique plume de Mélisande Gomez… et j’ai beaucoup ri ! Sa chronique intitulée « Des pieds et des mains » faisait suite au but accordé par Monsieur Letexier au Paris-Saint-Germain après une main du Marseillais Valentin Rongier le week-end précédent.

« Nostalgiques, on s’est souvenu, alors de cette époque bénie où, quand il y avait Main, soit l’arbitre considérait qu’elle était volontaire et il y avait penalty, soit l’arbitre considérait qu’elle n’était pas volontaire il n’y avait pas penalty, soit l’arbitre ne la voyait pas et on était qualifié pour la Coupe du monde. Maintenant quand il y a main, L’arbitre finit par aller regarder le ralenti, il voit une main qui touche un ballon et il siffle penalty. Cela ne peut plus durer et, heureusement, nous sommes parvenus à nous procurer en avant-première les amendements à la règle qui entreront en vigueur la saison prochaine.

D’abord, si le ballon est à moins d’un mètre de distance du fautif au moment de la frappe, il n’y aura pas penalty, sauf si le joueur qui frappe n’est pas sur son bon pied. Ensuite, si avant la main, le ballon rebondit sur le torse d’un coéquipier, c’est penalty ; s’il rebondit sur le torse d’un adversaire, coup franc indirect ; s’il ne rebondit pas du tout, c’est que la pelouse est détrempée, donc match à rejouer. S’il est touché par plus de quatre joueurs de la même équipe sur une même action, C’est simplement vous vous êtes trompé de Stade et que vous assistez en réalité à un match de handball : dans ce cas, pas de penalty.

Si vous le ballon touche une autre partie du corps et ensuite la main, pas penalty, sauf s’il touche plus de 60 % de la surface de la paume et/ou plus de 50 % de l’intégralité des phalanges. L’augmentation de la surface du corps dépendra du corps en question, par souci d’équité : les joueurs de moins de 1,65 m pourront décoller les bras, mais l’angle de l’aisselle ne devra pas dépasser les 30° ; les joueurs grands devront avoir les mains dans le dos, sauf s’ils défendent à genoux, auquel cas ils ont aussi droit à 30 degrés.

Voilà, il suffisait de pas grand-chose pour tout clarifier et s’éviter de fatigantes polémiques à l’avenir. Et que ceux qui n’ont pas compris osent lever la main, pour voir ».

Deux phalanges… pas main !

Merci Mélisande, tout est clair en vue de la prochaine Coupe du monde… ceux qui n’ont pas encore compris peuvent aussi lever le pied, moins regarder de football !

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